•    Dans l’éternelle polémique sur ce qu’est devenue l’école, il y a ceux qui s’affligent et ceux qui se réjouissent, même si — à vrai dire — ces derniers sont de moins en moins nombreux et que les procès en déclinisme semblent soudain passés de mode. Le ministre de l’Éducation nationale lui-même crie au « décrochage total » dans l’évaluation internationale PISA 2012 quand les résultats ne sont pas encore rendus publics.
       Malheureusement les intentions de ceux qui déplorent en chœur le triste sort de l’école d’aujourd’hui sont parfois diamétralement opposées, selon l’analyse des causes qui en est faite.
       Antoine Prost, historien de l’éducation et proche de certains syndicats dits progressistes, fait ainsi partie de ceux qui, à la surprise générale, ont récemment « sonné le tocsin » sur la baisse du niveau.

       Mais pour l’historien l’échec actuel ne peut s’expliquer par l’abandon de méthodes qui auraient peut-être autrefois fait leurs preuves.

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