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  •    Dans l’éternelle polémique sur ce qu’est devenue l’école, il y a ceux qui s’affligent et ceux qui se réjouissent, même si — à vrai dire — ces derniers sont de moins en moins nombreux et que les procès en déclinisme semblent soudain passés de mode. Le ministre de l’Éducation nationale lui-même crie au « décrochage total » dans l’évaluation internationale PISA 2012 quand les résultats ne sont pas encore rendus publics.
       Malheureusement les intentions de ceux qui déplorent en chœur le triste sort de l’école d’aujourd’hui sont parfois diamétralement opposées, selon l’analyse des causes qui en est faite.
       Antoine Prost, historien de l’éducation et proche de certains syndicats dits progressistes, fait ainsi partie de ceux qui, à la surprise générale, ont récemment « sonné le tocsin » sur la baisse du niveau.

       Mais pour l’historien l’échec actuel ne peut s’expliquer par l’abandon de méthodes qui auraient peut-être autrefois fait leurs preuves.

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  • Comment accéder à la littérature dans les livres si l'on ne sait pas lire ?

    (Je précise dans les livres car il y a le théâtre, les enregistrements audio, le cinéma, les lectures orales.)

    Certes, il n'est pas suffisant de savoir lire sans erreur et fluidement pour goûter pleinement un texte, mais c'est une condition sine qua non.

    Et avant de lire fluidement et sans erreur, il faut d'abord lire et écrire laborieusement et sans erreur lettre par lettre, syllabe par syllabe, mot par mot, phrase par phrase, ce qui s'appelle apprendre à lire.

    Mais comment faire pour réenseigner efficacement la lecture à un élève de cycle 3 déjà en grande difficulté depuis de nombreuses années ? Est-ce possible ?

    Pour aller voir ce que proposent les maîtresses Abcdefgh et Rikki,

    cliquez sur l'image ci-dessous :

    Ils ont 10 ans et ne savent pas lire : méthode de lecture pour cycle 3

     


  • "Notre enquête confirme à son tour que la réussite des apprentissages au CP est à la mesure de la place faite au travail sur le code. Elle permet toutefois de préciser que toutes les approches du code sont loin de se valoir, montrant que la question principale de la didactique de la lecture aujourd’hui n’est plus de savoir s’il convient ou non de faire place à l’étude du code, mais de la façon d’aborder cette étude. Ce sont les classes dans lesquelles l’apprentissage est résolument centré sur le déchiffrage, considéré comme la clé de l’accès au sens, et organise son étude de façon progressive et systématique, l’élève pouvant déchiffrer de façon autonome tout ce qu’on lui propose à lire, sans recours à la lecture devinette, qui obtiennent des résultats dont la supériorité est statistiquement bien établie. La fluidité du déchiffrage s’avère difficilement séparable, dans ces résultats, de l’appréhension du sens."

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