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Par Spinoza1670 le 14 Avril 2016 à 17:39
source : http://www.gynger.fr/des-sciences-de-leducation-si-peu-scientifiques/
auteur : Gaëlle Guernalec-Levy.
L’université Paris Descartes a organisé le samedi 19 mars une nouvelle édition des « controverses de Descartes », en partenariat avec les éditions Nathan et la fondation SNCF. Le thème: « l’école, entre révélation et élévation ». L’une des conférences, consacrée à l’apprentissage de la lecture, a été l’occasion pour Franck Ramus, spécialiste du développement cognitif de l’enfant, de souligner le profond retard de la France en matière d’éducation fondée sur des preuves.
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Par Spinoza1670 le 23 Février 2016 à 15:10
Sandrine Garcia est sociologue, professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Bourgogne Franche-Comté et chercheuse à l’IREDU. Anne-Claudine Oller est sociologue, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne et chercheuse au LIRTES.
Elles viennent, ensemble, de publier "Réapprendre à lire, De la querelle des méthodes à l'action pédagogique" dans lequel elles font un constat sévère des méthodes actuelles d’apprentissage de la lecture. A partir d’une enquête de terrain menée durant trois ans dans plusieurs écoles primaires, elles démontrent que des méthodes dites progressistes accentuent les clivages sociaux au lieu de les diminuer et elles proposent une manière plus égalitaire d’apprendre à lire, centrée notamment sur l’entraînement et la répétition.
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Par Spinoza1670 le 3 Février 2015 à 16:55
Note sur le livre de Sandrine Garcia,
À l’école des dyslexiques. Naturaliser ou combattre l’échec scolaire ?, La Découverte, 2013
dimanche 26 mai 2013, par Janine Reichstadt
Il existe une forte relation entre la rénovation pédagogique entreprise depuis plusieurs décennies et l’engagement politique progressiste de ses acteurs. L’élève au centre, la mise en activité de recherche des élèves, la critique radicale du « frontal », du « transmissif »… sont autant de traits majeurs du courant rénovateur qui entend bien contredire le « traditionnel conservateur », celui des « vieilles méthodes », au nom d’une volonté politique émancipatrice.Dans ce contexte, l’ouvrage de Sandrine Garcia est particulièrement bienvenu pour nous offrir un éclairage neuf et extrêmement instructif sur un processus historique qui concerne l’apprentissage de la lecture. Emblème politique du conservatisme pédagogique, non exonérée de liens avec le capitalisme, la syllabique, par son enseignement rigoureux du déchiffrage s’opposerait à la saisie du sens, à la compréhension de l’écrit ; elle aurait pour effet de contrarier la réussite scolaire des enfants des classes populaires. Il s’agit pour l’auteure de montrer comment dans cette contestation de la syllabique, s’est construit une « gauche pédagogique » qui a réussi à s’imposer au nom d’une certaine conception marxiste des missions de l’école.La polémique de 2006 née de la circulaire ministérielle prescrivant la méthode syllabique s’est apaisée, mais la question des ratés de l’apprentissage de la lecture continue à se poser de façon très aiguë : la baisse notable des résultats des élèves devrait constituer une alerte mobilisatrice et promouvoir sans attendre la réflexion collective des principaux intéressés que sont les enseignants, sur la nature des principes méthodologiques qu’ils mettent en œuvre. C’est dans un tel contexte que l’étude de Sandrine Garcia nous permet de comprendre l’origine des dispositifs d’enseignement très massivement pratiqués aujourd’hui, sources de tant de déboires pour les élèves.Mais elle fait plus, elle mobilise notre attention sur un phénomène particulièrement inquiétant : la naturalisation, la médicalisation de la difficulté d’apprentissage nommée « dyslexie », prise en charge en dehors du cadre scolaire, et peu, voire pas du tout référée aux conditions de l’enseignement qu’il conviendrait de ne pas interroger. « Dans le cadre d’une configuration opposant le mouvement de l’Education nouvelle et l’école « traditionnelle », la dyslexie a, de fait, été associée à des investissements politiques particulièrement puissants visant à promouvoir une manière « révolutionnaire » d’apprendre à lire. » (p.23)Lire la suite sur le site Démocratisation-scolaire.fr.
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Par Spinoza1670 le 17 Décembre 2014 à 17:05
Stanislas Dehaene : "Dans le cadre de la refondation de l’école, le Conseil supérieur des programmes de l’Education Nationale m’a récemment demandé une contribution écrite comprenant des recommandations relatives à l’enseignement de la lecture.
Chercheur en sciences cognitives, j’ai préféré mettre brièvement par écrit, de façon nécessairement simplifiée, ce qui me parait être le consensus international sur l’acquisition de la lecture et l’optimisation de son enseignement. Il s’agit ici d’une synthèse personnelle, mais fortement étayée par la littérature scientifique. Je crains, ce faisant, de ne faire que répéter ce que beaucoup d’enseignants savent déjà, et que l’Observatoire National de la Lecture a largement diffusé depuis quinze ans – mais peut-être est-il utile d’y revenir une fois encore."
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Par Spinoza1670 le 12 Avril 2014 à 13:38
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2014/LectureLedebatestouvert.aspx
LECTURE 2006 : RETOUR SUR UNE POLÉMIQUEeditoEn pleine fête des Lumières, à Lyon, l'INRP pariait que le temps peut permettre de revenir sur des éléments très polémiques... Gagné ?Limelight
Lyon, ville lumière… sur la Lecture ?
En pleine « Fête des Lumières », qui illumine chaque année Lyon pendant trois nuits, juste au moment où les jours sont les plus courts, l’INRP, sous la houlette d’Anne-Marie Chartier et Sylvie Plane, jouait un joli défi : organiser un colloque qui ferait le point sur la polémique incroyable née en 2006, sous le ministère De Robien.
Encore un colloque sur la lecture ? Mais tout n’a-t-il pas été dit depuis la polémique de 2006 ? Est-il imaginable de dire quelque chose sur le sujet, tant il semble que la déraison médiatique ait emporté tout espoir de sortir du politico-médiatique pour rendre justice à la classe réelle… ?
Le pari fait par Anne-Marie Chartier et Sylvie Plane de revenir sur la querelle, dans l’espoir d’en tirer des éclaircissements, voire des leçons, n’était pas gagné d’avance. En mettant en présence certains des «belligérants», on risquait de réouvrir l’abcès…
Mais tout au long des apports des trois journées, chacun s’est attaché à démêler les fils, certains adjectifs cités par les intervenants tournant dans les têtes, comme une situation-problème :
"A partir des mots « compétent », « honnête », « instumentalisé », « idéologique », fabriquez différents appariements, et retrouvez qui est qui... "
La salle, plus hétérodoxe qu’on aurait pu le croire, n’eut pas sans doute pas sur la question un avis unanime. Mais la confrontation des points de vue permit sans doute quelques déplacements, peut-être même chez ceux qui étaient à la tribune…
« Une nouvelle crise est sans doute pour bientôt, risqua Anne-Marie Chartier. C’est le cas à chaque fois que de nouveaux enjeux sont posés à l’école ».
La prochaine fois, la situation-problème sera-t-elle un peu plus simple à gérer pour les acteurs ? A suivre dans quelques mois, sans doute…Sur le site du CaféPar ppicard3 , le samedi 15 décembre 2007.Franck Ramus : la dyslexieAcceptant de venir présenter son point de vue devant un public qu’il sait partagé sur ses thèses, Franck Ramus annonce clairement la couleur dès de début de son propos: « L’illettrisme et la dyslexie, ce n’est pas la même chose.Liliane Sprenger- Charolles : prendre de la distance devant les évaluations internationalesParce qu'elles comportent de nombreux "biais" qui peuvent en faire varier l'interprétation, il est nécessaire de se méfier des premières impressions. Un chiffre en particulier lui semble à remettre en cause : le nombre d'élèves qui ne parlent pas que français à la maison... A suivre ?Une table-ronde d'anthologie...Nicole Geneix, Laure Dumont, Anne-Marie Chartier, Roland Goigoux et Franck Ramus à la même tribune, pour revenir sur un moment qui a été très violent, en 2006, au plein coeur des polémiques et des anathèmes... De l'électricité dans l'air ?Sylvie Cèbe : "la formation peut armer les enseignants à devenir professionnels"A condition de ne pas confondre les débutants et les expérimentateurs, on doit pouvoir trouver des procédures de formation qui rassurent les enseignants, et qui les aident à prendre du recul sur leur métier. Exemples concrets...DANS L'HISTOIRE DES RECHERCHES SUR LA LECTURE...Laurence Rieben : "avec trente années de recul..."La didacticienne suisse a beaucoup travaillé avec des écoles. Elle témoigne de la manière dont la recherche arrivait sur le terrain, au cours des dernières décennies...Michel Fayol : "la recherche ne parle pas d'une seule voix"...Parce qu'il connait bien l'histoire des influences successives des différents courants de la psychologie, Michel Fayol demande de se préoccuper davantage du travail de l'enseignant...Anne-Marie Chartier : le discours de la MéthodeLa méthode, vous dis-je... Mais que signifie au juste le mot ? En s'attachant à un retour historique, Anne-Marie Chartier prend le mot au pied de la Lettre...Max Bulten : "un retour exigeant sur ce que nous avons fait dans les dernières décennies"Le chercheur revient sur les grandes dates qui témoignent du déplacement progressif du regard de la recherche : on s'est d'abord préoccupé des contenus à enseigner, puis de la manière d'apprendre, et on regarde de plus en plus ce qu'on peut faire en formation d'enseignant.Catherine Dorison : "la dyslexie ne vient pas de nulle part..."Professeur d'IUFM, Catherine Dorison revient sur la manière dont le terme fut employé, au cours du dernier siècle, par les uns et les autres, pour des motifs bien différents...
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